John Frusciante - Smile From The Streets You Hold
J O H N F R U S C I A N T E
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S M I L E F R O M T H E S T R E E T S
Y O U H O L D
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S M I L E F R O M T H E S T R E E T S
Y O U H O L D
Tracklist: 01. Enter Ah Uh -- 02. The Other -- 03. Life's A Bath -- 04. A Fall Thru The Ground -- 05. Poppy Man -- 06. I May Know Again John -- 07. I'm Always -- 08. Nigger Song -- 09. Feminity -- 10. Breathe -- 11. More -- 12. For Air -- 13. Height Down -- 14. Well I've Been -- 15. Smile From the Streets You Hold -- 16. I Can't See Until I See Your Eyes -- 17. Estress
Critique rédigée par Brit
Nous voici au deuxième album de John Frusciante. Depuis son départ des Red Hot Chili Peppers et après un premier album qui sort des sentiers battus, notre guitariste a sombré dans la drogue dure. Son addiction pour la musique est devenue égale à l'héroïne qu'il s'injecte dans le sang.
On peut plus parler de compilation que d'album quand on évoque Smile From The Streets You Hold, par exemple A Fall Thru The Ground date de 1989 et la plupart des autres pistes datent sans doute de quelques années après. Il avouera lui-même que pendant sa période junkie il n'a en réalité enregistré que deux ou trois chansons. En effet, il passera le reste de son temps seul, coupé du monde, à s'injecter des substances et à penser au jour de sa mort. Cette compilation a donc en fait servit à John Frusciante à se payer sa dose journalière de stupéfiants (il bradait les bandes contre de l'argent). C'est d'ailleurs pour cette raison (entre autres) qu'il retirera lui-même le Cd de la vente.
Le Cd se divise en 17 morceaux dont deux 100 % instrumentaux (Poppy Man et For Air). Le premier morceau Unter A Uh donne le ton : un chant complètement destructuré qui tient plus du gémissement et du hurlement. En effet, sur la plupart des morceaux, John Frusciante est complètement défoncé. On retouve principalement la guitare (électrique ou acoustique) et le quatre pistes. Comme précedement on a droit à des effets de son, principalement dans I May Know Again John. On note aussi la participation de River Phoenix (Well I've Been). Malgré ce disque dérangeant on retrouve tout de même quelques éclairs de lucidité avec le très bel I'm Always, Feminity ou encore Breathe (chanson à deux voix de six minutes, très émouvante). On a certaines chansons aux paroles incompréhensibles, John marmonne (Nigger Song, I Can't See Until I See Your Eyes). D'autres sont tout bonnement hallucinantes par leur contenus avec le "kill your mama, kill your daddy" de A Fall Thru The Ground ou encore "Life's a Bath, Sex is Water" ... Sans oublier I May Know Again John aux paroles déchirantes ( Mother's Nature slaughtered me ...) et à la musique sortie de la quatrième dimension. La chanson Smile From The Streets You Hold, qui a donné son nom au cd est très belle, émouvante. Petite annecdote : durant le dernier couplet de la chanson, John a pleuré.
Cet album se révèle très sombre, même noir, on prendrait même peur en l'écoutant.Malgré les quelques pistes qui sortent un peu du lot, cela reste réservé aux initiés. Il suffit d'imaginer un John Frusciante "chantant" dans la pénombre, les yeux fermés et l'esprit corrompu. Cela dit il mérite tout de même d'être écouté, mais posez vous d'abord la question : Suis-je assez fort(e) pour m'aventurer là dedans ?
Le Cd se divise en 17 morceaux dont deux 100 % instrumentaux (Poppy Man et For Air). Le premier morceau Unter A Uh donne le ton : un chant complètement destructuré qui tient plus du gémissement et du hurlement. En effet, sur la plupart des morceaux, John Frusciante est complètement défoncé. On retouve principalement la guitare (électrique ou acoustique) et le quatre pistes. Comme précedement on a droit à des effets de son, principalement dans I May Know Again John. On note aussi la participation de River Phoenix (Well I've Been). Malgré ce disque dérangeant on retrouve tout de même quelques éclairs de lucidité avec le très bel I'm Always, Feminity ou encore Breathe (chanson à deux voix de six minutes, très émouvante). On a certaines chansons aux paroles incompréhensibles, John marmonne (Nigger Song, I Can't See Until I See Your Eyes). D'autres sont tout bonnement hallucinantes par leur contenus avec le "kill your mama, kill your daddy" de A Fall Thru The Ground ou encore "Life's a Bath, Sex is Water" ... Sans oublier I May Know Again John aux paroles déchirantes ( Mother's Nature slaughtered me ...) et à la musique sortie de la quatrième dimension. La chanson Smile From The Streets You Hold, qui a donné son nom au cd est très belle, émouvante. Petite annecdote : durant le dernier couplet de la chanson, John a pleuré.
Cet album se révèle très sombre, même noir, on prendrait même peur en l'écoutant.Malgré les quelques pistes qui sortent un peu du lot, cela reste réservé aux initiés. Il suffit d'imaginer un John Frusciante "chantant" dans la pénombre, les yeux fermés et l'esprit corrompu. Cela dit il mérite tout de même d'être écouté, mais posez vous d'abord la question : Suis-je assez fort(e) pour m'aventurer là dedans ?
La note de Brit
???
____________________Conclusion
Difficile ici de donner une note, les fans le trouveront génial (entre 90 et 100 %) et les novices auront bien du mal à l'écouter, trop même (entre 0 et 35 %)
Autres infos: album sorti en 1997, édité chez Birdman Records, a été retiré de la vente depuis
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